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Cours

12 janvier 2011

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16 décembre 2010

L'Humanisme

 

 

Le terme apparaît au 19e pour désigner le mouvement de pensée, et de renouvellement littéraire de la Renaissance.

"Humanitas" en latin signifie : nature vivante, bienveillance, et culture, civilisation.

"Litterae humaniores" = études des lettres qui rend plus digne du nom d'homme



 

C'est une pensé optimiste qui a confiance dans la civilisation, le progrès, la connaissance.

Notion d'individu. L'homme devient l'objet d'études psychologiques et morales.

Question de l'éducation.


La Renaissance : retour aux sources (littérature antiques et volonté de retourner aux textes religieux)

Entre l'imitation de l'Antiquité païenne (inspiration littéraire et philosophique) et le progrès (modernité)

quête de l'harmonie dans la réflexion politique et sociale.

Lutte contre la tyrannie, idéal communautaire. (Thomas More, Utopia)

Bouleversement des conceptions religieuses : retour à l'acte individuel.(prière)


Réflexion philosophique et individu sont les thèmes de l'humanisme. (Montaigne)


Renouveau de la poésie avec la Pléiade (poésie antique et italienne de Pétrarque : sonnet)



Au 15e siècle, les Grecs s'exilent en Italie, après l'invasion de Constantinople par les Turcs.

Les italiens découvrent alors les manuscrits antiques, et tous les arts connaissent un essor nouveau.

Les princes italiens protègent les artistes.


L'imprimerie et l'amélioration de l'instruction permettent une + large diffusion des livres et idées.

Le mouvement parti d'Italie se propage en Allemagne, en Hollande, puis dans toute l'Europe.

Mais les guerres de religion (1562-1598) stoppent l'optimisme humaniste.


Le mouvement humaniste est importé en France au 14e avec Boccace et Pétrarque en Avignon.

La cour brillante de François 1er est un foyer artistique, Collège des lecteurs royaux.(grec, latin, hébreu)

En 1534, François 1er durcit ses positions sur les libertés religieuses, freinant le mouvement.

 



Francesco Petrarque (1304-1374)

Des cheveux d’or

Il était une fois des cheveux d’or
Des cheveux d’or qui s’envolaient en mille doux lieux,
Et la lumière vague brûlait étrangement,
Les beaux yeux ne sont pas aussi faibles qu’ils paraissent.


Et je les vis de la pitoyable couleur des farces,
Je ne sais si c’était vrai ou faux, il me semblait
Que l’appât amoureux arrivait à ma poitrine,
Quelle merveille est si vite brûlée?


Les pas ne sont pas chose mortelle
Mais angéliques formes; et les paroles
Sonnent autrement, pure voix humaine.


Un esprit du ciel, un vivant esseulé,
Exista comme je vis; et sans limites,
La plaie ne guérit pas, une fois l’arc détendu.


Francesco Petrarca (1304-1374)
Traduit par: Catherine Réault-Crosnier

Erano i capei d’oro

Erano i capei d’oro a l’aura sparsi
che ’n mille dolci nodi gli avolgea,
e’l vago lume oltra misura ardea
di quei begli occhi, ch’or ne son sì scarsi;


e’l viso di pietosi color’ farsi,
non so se vero o falso, mi parea:
i’ che l’ésca amorosa al petto avea,
qual meraviglia se di sùbito arsi?


Non era l’andar suo cosa mortale,
ma d’angelica forma; et le parole
sonavan altro, che pur voce humana.


Uno spirto celeste, un vivo sole
fu quel ch’i’ vidi: et se non fosse or tale,
piagha per allentar d’arco non sana.


Francesco Petrarca (1304-1374)


 

Mon navire d’oubli...

Mon navire d’oubli passe comme un fantôme
dans une mer atroce, hivernale, à minuit;
de Charybde en Scylla son cap, au gouvernail
mon maître, mon seigneur - hélas, mon ennemi.


Alerte, une pensée pousse chaque aviron,
rebelle, défiant la mort et la tempête;
la voile est déchirée par un vent éternel,
humide, de soupirs, d’espoirs et de désir.


Les haubans fatigués, mouillés et alourdis
par le dédain brumeux et la pluie de mes larmes,
sont un tressage épais d’ignorance et d’erreur;


les deux signes d’amour, mes guides, ont disparu,
dans les flots ont sombré mon art et ma raison;
et déjà de toucher mon port je désespère.


Francesco Petrarca (1304-1374), Canzoniere, 189.
traduit par: Paola Musarra

Passa la nave mia colma d'oblio..."

Passa la nave mia colma d'oblio
per aspro mare, a mezza notte il verno,
enfra Scilla e Caribdi; et al governo
siede il signore, anzi ‘l nimico mio;


a ciascun remo un penser pronto e rio
che la tempesta e ‘l fin par ch’abbi a scherno;
la vela rompe un vento umido, eterno
di sospir, di speranze e di desio;


pioggia di lagrimar, nebbia di sdegni
bagna e rallenta le già stanche sarte 
che son d’error con ignoranzia attorto.


Celansi i duo mei dolci usati segni;
morta fra l’onde è la ragione e l’arte, 
tal ch’i ‘ncomincio a desperar del porto.


Francesco Petrarca (1304-1374). Canzoniere, 189.

Boccace, le Décaméron...

Fichier:Francois Rabelais - Portrait.jpg

François Rabelais (mort en 1553)

Oeuvres principales : Pantagruel, Gargantua, Le Tiers Livre, Le Quart Livre, Traité de bon usage du vin...


Fichier:PierredeRonsard1620.jpg

 Pierre de Ronsard, (1524-1585)

Oeuvres : Les amours de Cassandre, Second Livre et Sur La Mort de Marie, Sonnets pour Hélène,


Joachim du Bellay, Michel de Montaigne, Robert Garnier, Etienne Jodelle, Montaigne, Remi Belleau, Pontus de Tyard, Jean Antoine de Baif 

 

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